Il faut beaucoup d’énergie et de détermination pour sortir d’un cycle de rechutes.
Pour un.e dépendant.e, rechuter entraîne souvent, de nouvelles rechutes.
C’est bien pour cela qu’il » est » dépendant. Il ne sait pas contrôler son comportement, sa consommation.
C’est un cercle vicieux, pour ne pas dire, infernal.
Je constate deux sorties possibles :
S’engager à fond et le plus rapidement possible dans la sortie de la rechute.
Comme dit ci-dessus, une rechute en entraîne d’autres car cette partie de nous (dépendante) qui aime son produit de choix : vidéos, tchats, posts facebook, jeux… redemande encore et encore sa dose (de plaisir, de fuite, d’anesthésie).
Pour ma part, il s’agit de :
En parler à une personne de confiance afin d’évacuer l’envie de consommer. C’est assez magique. J’ai évacué un nombre important de rechutes en appelant simplement un ami qui connaissant mon problème (qui a le même du reste).
Identifier pourquoi j’ai rechuté et faire le nécessaire pour régler le vrai problème qui existe avant la rechute, souvent des états difficilement supportables : la fatigue, le sentiment d’être seul, des stress…
Aller dans des réunions en 12 étapes pour avoir du soutien.
Prendre soin de moi.
Cultiver la détermination grâce au Muscle du Bien-Etre qui est un exercice du coaching SANE de Mani Hesam.
Eviter les endroits à risques (les ordinateurs me concernant).
Eviter de penser à l’objet de ma consommation (de dépendant. Ex : jeux, images, vidéos, tchats…). Car si j’y pense, cela suffit souvent à me donner envie d’y retourner.
2. Si je ne m’engage pas corps et âme dans la sortie de la rechute, je les enchaîne ! Et je suis tellement épuisé au bout d’un moment, vidé d’énergie, que je n’ai plus la force de » consommer « . Ce n’est donc plus le courage d’en sortir, mais l’épuisement consécutif qui rend une nouvelle rechute impossible. En effet, le moral abattu et la surdose de consommation me donne du dégoût et m’évite pendant quelques jours d’y retourner. C’est très difficile, car cela a coûté beaucoup d’énergie.
Voici un aperçu des deux façons de sortir d’une rechute à ma connaissance.
Pour éviter de retomber dans mes travers, il faut comprendre comment j’y suis tombé.
Quels sont les scénarios de rechute ?
Il est d’une importance cruciale de les identifier !
Enfin il va falloir mettre un plan à suivre, en cas de début de rechute. C’est-à-dire lorsque vous sentez et que vous remarquez que vous allez y retourner.
Personnellement :
J’appelle un ami de confiance, qui connaît mon problème et lui raconte ce qu’il se passe.
J’évite d’aller dans un endroit à risque (ce peut-être l’ordinateur lui-même, en l’occurence).
Je me plonge dans une autre activité : aller dans une église, aller voir un ami etc…
Prier.
Rester calme. Si je suis stressé, ce sont mes comportements automatiques de fuite du stress qui vont prendre le relais, et comme j »ai pris l’habitude des écrans pour fuir le stress, je ne dois donc pas, me retrouver dans cet état.
Comme la dépendance a été associé à du plaisir, je me demande ce qui me ferait plus plaisir de faire, plutôt que de compulser.
Voici un début de réponse à cette question. Vous pouvez partage votre expérience et me poser des questions dans les commentaires ci-dessous.
J’espère que cet article aura commencé à vous éclairer davantage :-).
Les groupes d’aide aux dépendants en 12 étapes, de type » Gamblers Anonymes (les joueurs compulsifs) « , » Outremangeurs Anonymes (boulimiques et anorexiques) « … donnent des questions à se poser pour savoir si on s’identifie à la dépendance en question.
Ce que j’ai pu observer, c’est qu’un comportement de dépendance se reconnaît comme suit :
On sait quand on commence : de jouer, de tchatter, de travailler… Mais on ne sait pas quand on s’arrête. Ce qui est frappant, c’est l’incapacité de s’arrêter malgré la volonté de le faire.
Les conséquences de cette activité sont néfastes : on se sent mal après, on n’a pas ce que l’on veut vraiment, perte de temps, d’argent, d’estime de soi… Et pourtant, on y retourne quand-même, car c’est ce que l’on connaît.
On y recherche compulsivement le plaisir et la récompense (dans cette activité de compulsion) et/ou on y fuit la souffrance (sentiment douloureux d’être seule, ennui, inconforts divers).
Ci-dessous un test facilement trouvable sur internet qui permet également de se faire une première idée.
Voici le test de référence pour savoir si on est accroc à internet :
De Kimberly S. Young. Internet Addiction : The Emergence of a New Clinical Disorder. 1(3) Cyberpsychol & Behav 237-244. 2009
Afin d’évaluer votre niveau d’addiction à Internet, veuillez répondre aux questions suivantes en utilisant cette échelle de mesure :
1 = Rarement 2 = Occasionnellement 3 = Fréquemment 4 = Souvent 5 = Toujours 0 = Ne s’applique pas
1. Vous arrive-t-il de rester sur Internet plus longtemps que vous en aviez l’intention au départ ?
1 = Rarement 2 = Occasionnellement 3 = Fréquemment 4 = Souvent 5 = Toujours 0 = Ne s’applique pas
2. Vous arrive-t-il de négliger des tâches ménagères afin de passer plus de temps sur Internet ?
1 = Rarement 2 = Occasionnellement 3 = Fréquemment 4 = Souvent 5 = Toujours 0 = Ne s’applique pas
3. Vous arrive-t-il de préférer l’excitation/l’amusement d’Internet à l’intimité de votre partenaire ?
1 = Rarement 2 = Occasionnellement 3 = Fréquemment 4 = Souvent 5 = Toujours 0 = Ne s’applique pas
4. Vous arrive-t-il de vous faire de nouvelles relations avec des utilisateurs d’Internet ?
1 = Rarement 2 = Occasionnellement 3 = Fréquemment 4 = Souvent 5 = Toujours 0 = Ne s’applique pas
5. Vos proches vous reprochent-ils de passer trop de temps sur Internet ?
1 = Rarement 2 = Occasionnellement 3 = Fréquemment 4 = Souvent 5 = Toujours 0 = Ne s’applique pas
6. Arrive-t-il que vos notes ou vos devoirs scolaires souffrent du temps que vous passez sur Internet ?
1 = Rarement 2 = Occasionnellement 3 = Fréquemment 4 = Souvent 5 = Toujours 0 = Ne s’applique pas
7. Vous arrive-t-il de regarder d’abord votre messagerie avant d’accomplir une chose nécessaire et urgente ?
1 = Rarement 2 = Occasionnellement 3 = Fréquemment 4 = Souvent 5 = Toujours 0 = Ne s’applique pas
8. Arrive-t-il que vos performances au travail ou votre productivité souffrent à cause d’Internet ?
1 = Rarement 2 = Occasionnellement 3 = Fréquemment 4 = Souvent 5 = Toujours 0 = Ne s’applique pas
9. Vous arrive-t-il d’être sur votre défensive ou de refuser de répondre si quelqu’un vous demande ce que vous faites sur Internet ?
1 = Rarement 2 = Occasionnellement 3 = Fréquemment 4 = Souvent 5 = Toujours 0 = Ne s’applique pas
10. Vous arrive-t-il de chasser les soucis de votre vie quotidienne par la pensée réconfortante d’aller sur Internet ?
1 = Rarement 2 = Occasionnellement 3 = Fréquemment 4 = Souvent 5 = Toujours 0 = Ne s’applique pas
11. Vous arrive-t-il de vous réjouir du moment où vous irez de nouveau sur Internet ?
1 = Rarement 2 = Occasionnellement 3 = Fréquemment 4 = Souvent 5 = Toujours 0 = Ne s’applique pas
12. Vous arrive-t-il de penser que la vie sans Internet serait ennuyeuse, vide et sans joie ?
1 = Rarement 2 = Occasionnellement 3 = Fréquemment 4 = Souvent 5 = Toujours 0 = Ne s’applique pas
13. Vous arrive-t-il de répondre d’un ton brusque, de crier ou de vous montrer agacé si quelqu’un vous dérange pendant que vous êtes sur Internet ?
1 = Rarement 2 = Occasionnellement 3 = Fréquemment 4 = Souvent 5 = Toujours 0 = Ne s’applique pas
14. Vous arrive-t-il de manquer de sommeil parce que vous êtes resté tard sur Internet ?
1 = Rarement 2 = Occasionnellement 3 = Fréquemment 4 = Souvent 5 = Toujours 0 = Ne s’applique pas
15. Lorsque vous n’êtes pas sur Internet, vous arrive-t-il d’y penser activement ou rêver y être ?
1 = Rarement 2 = Occasionnellement 3 = Fréquemment 4 = Souvent 5 = Toujours 0 = Ne s’applique pas
16. Vous arrive-t-il de vous dire « juste encore quelques minutes » lorsque vous êtes sur Internet ?
1 = Rarement 2 = Occasionnellement 3 = Fréquemment 4 = Souvent 5 = Toujours 0 = Ne s’applique pas
17. Vous arrive-t-il d’essayer de diminuer le temps que vous passez sur Internet sans y arriver ?
1 = Rarement 2 = Occasionnellement 3 = Fréquemment 4 = Souvent 5 = Toujours 0 = Ne s’applique pas
18. Vous arrive-t-il de cacher aux autres combien de temps vous avez passé sur Internet ?
1 = Rarement 2 = Occasionnellement 3 = Fréquemment 4 = Souvent 5 = Toujours 0 = Ne s’applique pas
19. Vous arrive-t-il de choisir de passer plus de temps sur Internet plutôt que de sortir avec des proches ?
1 = Rarement 2 = Occasionnellement 3 = Fréquemment 4 = Souvent 5 = Toujours 0 = Ne s’applique pas
20. Vous arrive-t-il de vous sentir déprimé, de mauvaise humeur ou énervé lorsque vous n’êtes pas sur Internet, puis de vous sentir mieux lorsque vous y êtes ?
1 = Rarement 2 = Occasionnellement 3 = Fréquemment 4 = Souvent 5 = Toujours 0 = Ne s’applique pas
Vous pensez vous un peu plus dépendant.e que vous ne l’imaginiez ?
Cela ne fait pas plaisir de s’en rendre compte évidement ! Rassurez-vous vous n’êtes pas seul.e et je crois fermement que nous pouvons réussir à obtenir ce que nous voulons et à changer.
Dans le cas d’une réelle dépendance, il va falloir s’investir car c’est loin d’être » easy » ! 🙂
Une autre façon de savoir si nous sommes cyberdépendant.e, c’est de diminuer ou d’arrêter ce que l’on estime être notre addiction, et de voir si c’est facile, ou si l’on y retourne assez rapidement en se trouvant de » bonnes » raisons.
J’espère que cet article vous aura aider à vous rendre compte si votre problème est sérieux. 🙂
Bonjour à vous tous et bienvenue dans cet article où j’aimerais vous faire part de ce qui me semble être cause de notre penchant à vivre par procuration et quel équilibre trouver dans ce besoin :-).
Plan :
Dans un premier temps, je vous parlerai de blabla :-). Qu’est-ce que vivre par procuration ?
Dans un second temps, je vous parlerai de,… blala :-). J Pourquoi aimons-nous cela ?
En quoi cela pourrait-il représenter un piège ?
Enfin je blablaterai. Je proposerai mes solutions pour éviter l’aspect négatif de « vivre par procuration » et valoriser l’aspect positif de ce besoin.
Pour entrer dans le vif du sujet, je vous propose d’écouter et de lire quelques paroles de cette célèbre chanson :
Extraits choisis de la chanson : « La vie par procuration » de Jean Jacques Goldmann, illustrant bien, à mon sens, le fait de vivre par procuration :
« Elle vit sa vie par procuration devant son poste de télévision.
Repas solitaire en point de repère.
La maison si nette, qu’elle en est suspecte, comme tous ces endroits où l’on ne vit pas.
Les êtres ont cédé, ont perdu la bagarre, les choses ont gagné, c’est leur territoire.
Tout va tout fonctionne, sans but sans pourquoi,
d’hiver en automne, ni fièvre ni froid.
Elle apprend dans la presse à scandales, la vie des autres qui s’étalent,
mais finalement de moins pire en banal elle finira par trouver ça normal.
Les crèmes et les bains qui font la peau douce, mais ça fait bien loin que personne ne la touche,
Des mois des années, sans personne à aimer, jour après jour, oubli de l’amour.
Elle met du vieux pain sur son balcon pour attirer les moineaux, les pigeons ».
Extrait de la chanson : « Elle vit sa vie par procuration » de Jean Jacques Goldmann.
Dans cette chanson magistrale, j’ai le sentiment que Goldman dénonce le mode de vie individualiste et consumériste de notre temps. Où la vie communautaire du passéest remplacée par une vie plus individualiste où prédomine davantage la solitude.
Solitude « comblée » par des choses ; des produits destinés à augmenter son bien-être (la télé) ou encore son sex-appeal (des crèmes de beauté), en vue de rendre possible une relation future.
Pourtant, la personne, en exemple dans la chanson, reste dépourvue de relations humaines.
En effet, ce n’est, a priori pas, un objet qui à lui seul peut créer et nourrir une relation humaine.
Petite aparté sur l’idée que nous pouvons utiliser les autres comme des objets, pour notre intérêt, en négligeant leur personne, leurs besoins et le fait d’avoir un échange équilibré avec eux :
Les relations d’intérêts : » je viens chez toi parce qu’il y a une TV, je viens chez toi car je sais que tu vas me donner à manger et un peu d’argent, je viens chez toi car je sais que tu vas m’écouter sans me juger, je viens chez toi car je peux y dormir, je viens te voir pour te demander de me prêter un outil de jardin… «
Je pense normal de trouver un intérêt à fréquenter autrui. Par contre, c’est quand mon intérêt dépasse la relation à l’autre que je trouve cela dysfonctionnel. Et surtout quand on ne donne rien.
Ainsi pour avoir des relations saines, il faudrait se poser la question de l’équilibre entre le « donner » et le « recevoir ».
Dans la chanson, la personne semble avoir perdu le contact avec les autres, et ne peut donc ni donner, ni recevoir.
Donner et recevoir.
Il est également fascinant de constater à quel point nous pouvons estimer la valeur d’un individu en fonction de ce qu’il possède (voiture de luxe, vêtements, smartphone, relations, statut professionnel…).
Et cela commence dès la cour de récréation !
Qui ou quoi nous a fait adopter comme capital, que le fait de posséder des choses « plus chères » nous associe automatiquement à de la valeur ? A une supériorité sur autrui ?
L’artiste insiste plusieurs fois sur la vie plate que mène « l’héroïne » de sa chanson.
Il ne s’y passe pas grand-chose, notamment au niveau de ses émotions :
« Tout va tout fonctionne, sans but ni pourquoi », « ces endroits, où l’on ne vit pas », « ni fièvre, ni froid », « ça fait bien loin que personne ne l’a touche », « oubli de l’amour ».
Est-ce que JJ Goldman voudrait nous dire que finalement, à vivre seul.e avec ses biens de consommation (télévision, crèmes…), nous vivrions moins intensément ?
Vivre par procuration devant sa télévision.
Que la relation humaine est constitutive d’une vie intense et riche et que, sans elle, notre vie serait plus morne ?
La notion » d’oubli » est également très intéressante.
Nous, êtres-humains, nous adaptons à notre environnement et nous pouvons finir par oublier le goût de certaines choses que nous ne côtoyons pas, ou plus (comme séduire dans la réalité, témoigner de ses sentiments, inviter des ami.es à manger chez soi, pratiquer une discipline sportive en nature…).
Les seules consolations semblerait être :
> D’« attirer les moineaux, les pigeons » : en guise de seule relation, de seul échange, de seule nourriture affective.
> La télé et les magazines : sa nourriture relationnelle, voire intellectuelle.
> Les crèmes qui font la peau douce : en guise de seule sensualité.
L’héroïne est couverte d’objets, mais elle est profondément seule.
Les objets ne peuvent pas remplacer les relations !
Est-ce que les relations virtuelles peuvent remplacer le besoin fondamental de relations ?
N’investissons-nous pas trop d’énergie à interagir avec des outils technologiques dans nos relations ?
Qu’est-ce que signifie : « Vivre par procuration » ?
Vivre au travers d’un écran.
Définition :
Au sens figuré, l’expression « par procuration » signifie : par l’intermédiaire de quelqu’un d’autre.
Exemple : vivre par procuration. Voter par procuration.
Def. du dictionnaire Le Robert 2020 : Au sens figuré : « Je ne vis que par autrui ; par procuration pourrais-je dire ». Gide.
Comment je comprends : « Vivre par procuration ? » :
Je crois que c’est être nourri (sensoriellement, émotionnellement et intellectuellement) par une autre personne que soi ou un autre élément (la nature par exemple), sans prendre en charge la responsabilité d’être co-acteur/trice, co-auteur/trice de son vécu émotionnel, intellectuel et sensoriel.
Cela a donc une connotation passive et plutôt négative.
En gros : « Tu ne vis pas ta vie, tu vis par procuration ! ». « Tu ne cherches pas à créer ta vie pour vivre les idées, émotions et sensations que tu désires, tu te contentes de les ressentir chez ceux et celles qui, eux les vivent ».
Mais cette expression a sa limite. Car c’est comme si on s’interdisait, tout d’un coup, de recevoir.
Pourtant la nature nous donne naturellement. Le soleil nous donne naturellement.
Un enfant souriant nous donne naturellement, la beauté d’un homme nous donne naturellement…
Pourquoi faudrait-il toujours être acteur/trice de tout ? Pourquoi faudrait-il être le seul auteur/trice de ses ressentis, idées et sensations ?
Sachant même que beaucoup d’études scientifiques prouvent qu’elles sont générées sans notre contrôle (le fameux inconscient).
Pourquoi recevoir serait une faiblesse ?
Il y a de saines procurations :-).
Exemple de « vivre par procuration » dans un sens négatif :
J’admire une chanteuse et j’aimerais être à sa place.
Je regarde des heures et des heures des vidéos d’elle, m’intéresse à sa vie…
Mais je ne prends pas de cours de chant (coaching vocal), je ne cherche pas à devenir la chanteuse que je souhaite être (à ce propos, découvrez le blog de Clotilde, l’Antre du chanteur qui…).
Je préfère me contenter de vivre les émotions que me procure cette chanteuse et de rêver à ce que pourrait être ma vie à sa place sans passer à l’action et donc sans construire mon futur.
Bien-sûr si cela ne dure que quelques secondes, pour avoir le simple plaisir de se projeter dans une autre vie, je ne vois pas le mal. Mais je trouve cela négatif si la personne aimerait réellement être chanteuse mais reste bloquée dans le rêve et la procuration et fuit le passage à l’action.
Je crois qu’une des raisons de cette attitude est qu’il y a de nombreux inconforts à devenir ce que l’on souhaite être. Des contraintes, des efforts et des déconvenues à traverser !
De plus, il peut y avoir des programmations mentales et émotionnelles négatives au fait de « vivre sa vie » :
– Interdits parentaux.
– Limites mentales que la personne se fixe elle-même : « Je ne suis pas assez bien ». « Les chanteuses sont trop fortes, je ne leur arrive pas à la cheville ».
– Difficultés à accepter l’inconfort (se mettre au travail par exemple) et l’inconnu (rencontrer des personnes utiles à l’accomplissement de mes projets).
Vis-je trop par procuration ?
Solution proposée : Il est important d’identifier pourquoi la personne veut devenir chanteuse. Pour quelles raisons ? : être reconnue, être puissante, procurer du plaisir à des milliers de personnes, être originale? (Est-ce juste de mettre un point d’interrogation puis des pointillés ?). Quelles émotions elle cherche à vivre à travers ce désir ?
Ensuite il faut voir dès à présent si je peux créer et favoriser les émotions et les plaisirs que je recherche dans ma vie de tous les jours. Ne pas attendre d’avoir atteint son but ultime pour « vivre » et « ressentir » ce que nous souhaitons, mais le vivre déjà chaque jour.
J’ai appris cette notion avec Mani Hesam, coach stratégiste de haut vol. David Laroche, un autre coach, s’est beaucoup inspiré de lui…
Autre exemple :S’enfermer dans son support au détriment de vraies relations.
Lire des romans à l’eau de rose pour vivre du romantisme, des émotions esthétiques, le sentiment d’être aimé.e…
Il n’y a rien de mal à cela.
Mais si cela amène à refuser de s’engager dans la vie réelle, quotidienne, de prendre part à ce qu’il se passe autour de moi, sans le refuge d’une histoire, d’un roman, d’une chose con-trô-la-ble (je pose mon livre quand je veux, je coupe la conversation d’un tchat quand je veux…).
Ou encore en disqualifiant l’autre qui est moins bien que le personnage d’un roman. En refusant de voir que si nous avons une vie affective pauvre et compliquée, nous en sommes responsables (sans se culpabiliser).
Les deux derniers exemples illustrent l’aspect négatif du fait de « vivre par procuration » :
Exemple positif :
Je m’étends dans mon lit et écoute de la musique. Je ressens de très belles et profondes émotions. Où est le mal ? Je vis des émotions par procuration grâce à la musique. Je vis, momentanément par procuration.
Second exemple positif :
Le soleil me procure de la chaleur, permet aux plantes de croître. L’eau est essentielle à ma vie et celle d’autres éléments sur Terre.
Je vis parce que le soleil, l’eau, la terre et des milliers d’hommes et de femmes me procurent de la vie sous une certaine vie. Je vis par procuration de vie !
Vous pourrez trouver que je joue avec les mots ! Mais n’est-ce pas intéressant ?
2. Pourquoi aimons-nous vivre par procuration ?
Parce que nous aimons vivre des émotions et des sensations : la joie, les plaisirs, l’enthousiasme, la tristesse (on peut en avoir le goût : la mélancolie par exemple, ou encore le spleen de Baudelaire, la colère (on peut en jouir intérieurement, bien qu’il y ait des conséquences non négligeables), le toucher, être touché, le son par la musique ou encore le chant des oiseaux. Pan ! Et un de moins ;-). Ceci était une blague, j’adore les oiseaux et ne suis pas pour la violence.
Parce que nous sommes curieux : nous aimons apprendre, être au courant de ce qu’il se passe au niveau de la politique de notre pays, du nouvel album de notre artiste préféré.e ou encore les nouvelles aventures de notre meilleure amie. Nous sommes curieux aussi pour mieux critiquer et ainsi affirmer notre pseudo « supériorité » sur quelqu’un ou un groupe. Ce que j’appelle un plaisir égotique.
Miaou ! 🙂
Par exemple, lorsque nous lisons un roman, nous nous nourrissons de l’intrigue au niveau de notre esprit (savoirs, déduction logique, sens esthétique sur le choix des mots, des métaphores, des sentiments éveillés, dépaysements en tout genre…) et au niveau de nos émotions, véhiculées par les différents personnages, situations, paysages…
Nous vivons intimement ces émotions. C’est un moment privilégié. Idées et émotions qui se traduisent biologiquement pas des sensations du reste. Aucune de nos pensées, ni de émotions n’est traduite, biologiquement (recherche).
Donc parce que nous sommes un être affectifet intellectuel et que ces parties de nous ont besoin d’être nourries et de s’exprimer.
Nous ne sommes pas seulement une plante qui a besoin d’eau, de nutriments et de soleil ;-).
C’est pourquoi :
Le cinéma a du succès,
les séries ont du succès,
La musique a du succès
Les images et les vidéos sur le web ont du succès.
Les livres de moins en moins, certainement parce qu’ils demandent plus d’efforts d’imagination, d’attention, de réflexion et d’auto-élaboration psychique : comprendre l’histoire, ce que veut dire l’auteur, chercher un mot dans le dictionnaire, se souvenir des différents personnages, comparer sa pensée à celle de l’auteur… La vitesse d’assimilation doit-être moins rapide que face à une image ou une vidéo (comparer nos facultés de rétention de l’information).
On constate du reste, (données chiffrées) que nous préférons de plus en plus les images au texte… Régression ?
Devenons-nous idiot.es ?
Rechercherions-nous autant de vidéos et d’images si nous ne ressentions ni émotions, ni sensations agréables et étonnantes, ni plaisir intellectuel en les regardant ?
Non !
Je crois que le penchant prononcé à vivre par procuration (dans le sens négatif) est une peur et une difficulté à vivre dans le réel et d’être en lien avec ses semblables.
Les peurs et difficultés peuvent être très nombreuses :
Manque d’estime de soi,
De confiance en soi,
Peur de l’inconnu,
Peur d’être agressé.e,
Peur du conflit,
Difficulté à dire non…
Un des avantages de la vie individualiste est que nous avons beaucoup de degrés de liberté (encore que…), mais nous avons très certainement perdu en capacités à vivre ensemble.
Nous allons donc chercher nos besoins relationnels et émotionnels derrière la sécurité d’un écran et d’un quelconque programme.
Il est donc facile de se replier sur internet, les tchats, les séries, la musique…
Et,…
Le temps passe.
Le temps, passe. Le temps,…. passe.
Une des conséquences est que, par exemple, si nous nous sommes désinvestis de notre vie sentimentale en investissant sur des relations virtuelles ou la consommation de vidéos en tout genre, nous ne nous sentons plus capable de vivre une vie sentimentale.
Cela est tellement loin de nous, que nous ne nous imaginons pas comment nous pourrions la vivre. Et donc, nous restons désengagés et découragés.
Nous perdons ainsi jour après jour, nos muscles relationnels (écoute, empathie, goût de l’autre, entraide, envie de séduire…).
Nos émotions, désirs, pensées et notre temps pourraient être canalisés au mauvais endroit :
Vidéos : comment peut-on avoir des relations avec des enregistrements ?
Tchats : pourquoi refusons-nous de nous voir en chair et en os ? Ne serait-ce pas une relation bien plus pleine ?
C’est comme lorsque nous faisons peu ou pas d’exercice physique , nous avons encore moins envie d’en faire.
Pareil pour les efforts. Lorsque nous baignons dans la facilité.
Exemple : je vis d’aide sociale depuis un long moment, je regarde des séries, je mange des sucreries…
Et j’ai un projet en tête, une voie d’épanouissement, mais je n’ai toujours rien avancé parce que c’est inconfortable et que c’est l’inconnu.
La télé, c’est facile, j’allume et j’ai une nourriture toute prête. Bon appétit !
Moins je pratique une discipline, moins j’ai de forces pour m’y mettre quand je le décide.
L’inverse est vrai, plus je pratique une discipline, plus j’ai de facilité à m’y mettre et plus le goût de m’y mettre grandit.
La facilité, voici certainement un grand piège ! Le coût de la facilité peut être finalement, très grand.
« Fais tous les jours, deux choses difficiles ». Slogan des Alcooliques Anonymes.
« Fais en premier ce qui te rebute le plus ». Conseil classique de productivité, d’efficacité personnelle.
« Si tu fais des choses faciles, ta vie sera difficile. Mais si tu fais des choses difficiles, ta vie sera facile ». Less Brown (qui est-ce ?).
Fais ce qui te rapproche de ton épanouissement le plus grand en 1er ! C’est de moi.
Eloge de l’effort.
Le problème est de me réfugier dans les films, séries, livres, internet… par fuite compulsive des actions que je decrais mener et des situations auxquelles je devrais faire face parce qu’elles sont inconfortables :
– rapport à son mari : conflit avec ce dernier sur un sujet
– à ses enfants : les emmener une énième fois chez la belle-mère avec qui je m’entends mal.
– collègues : faire face à un manque de respect qui a eu lieu il y a quelques heures ou qui dure depuis des années !
– passants : qui me marchent sur les pieds
– à l’état du monde et de la nature : je préfère fermer les yeux en pensant que je ne peux rien y changer.
– et à soi-même : ce que je ressens comme émotions et sensations douloureuses, mes conflits intérieurs (travailler pour avoir de l’argent et fuir ce qui m’attire davantage professionnellement), mes frustrations (dans la vie sexuelle par exemple), mes peurs, mes désirs inavouables…
Comme toutes ces relations peuvent éveiller en nous des émotions et des pensées désagréables, nous les fuyons, mais cela ne résout pas nos dilemmes intérieurs. Au contraire, nous baissons nos capacités d’affirmation de soi, de communication, de prise en compte des autres.
3. Voici quelques ébauches de solutions pour pallier l’aspect négatif de « vivre par procuration » :
Je crois que nous vivons par procuration parce que nous avons besoin d’aventures et de changements.
Ne sommes-nous pas des nomades par essence ? C’est-à-dire que nous avons un besoin sain de changement et de nouveauté ?
Comme nous l’avons vu précédemment, il est plus sécurisant et facile de vivre des aventures via un héros de BD ou encore d’une série, que de les vivre soi-même.
Je dois dire que vivre des aventures, demande :
> une certaine DOSE de confiance en soi
> et de confiance dans la vie.
> de la capacité à lâcher du lest.
> a quitter quelque chose pour aller vers autre chose.
> du culot même parfois !
Pour ma part, c’est souvent, la recherche de la sécurité financière qui m’a empêché de faire certaines expériences. Le fait que je devais faire mon « trou » professionnellement et financièrement.
Quitter mon travail pour faire du Wwoofing, aller rejoindre un spiritualiste que je portais en estime aux îles Canaries…
Comment lutter contre ce sentiment d’insécurité et cette peur de l’inconnu qui nous empêchent de partir à l’aventure ?
Aller vers l’inconnu. N’est-ce pas un profond instinct que nous avons toutes et tous ? (mouais)
Une curiosité, des envies multiples et variées ?
Croquer un jambon beurre sur le canal du midi, lancer une tomate dans la foule, ou encore faire l’amour à un coquelicot ?
Je crois que pour certaines aventures, il faut se préparer. Réfléchir à ce que l’on laisse, et préparer les ressources pour vivre ces aventures tant désirées. Aussi pour pouvoir revenir chez soi, en toute sécurité, sans avoir tout perdu !
Je dirais aussi que l’aventure est un état d’esprit :
Qui vais-je rencontrer aujourd’hui ?
A qui vais-je pouvoir procurer du plaisir et de la joie ?
A qui vais-je donner un message essentiel et remonter le moral ?
Aujourd’hui, en quoi puis-je être mon propre héros, ma propre héroïne (faire des tâches rébarbatives, appeler cette fille (ou cet homme) qui me plaît tant, faire 60 pompes au lieu de 50 ?… (ponctuation abusive ?)
Qu’est-ce que la vie cherche à me dire aujourd’hui ?
Quelle action écologique puis-je mettre en place ?
De quoi pourrais-je me priver aujourd’hui et qui me rendrait la vie meilleure ?
Voici ma liste d’idées d’aventures. Faites la vôtre ! Maintenant ! :
Faire des stages de survivalisme. M’inscrire à KhoLanta.
Faire un spectacle de danse
Chanter sur seine (rires)
Faire une caméra cachée
Embrasser une inconnue (Ah ! C’était toi chérie ?)
On voit ici que se fixer un ou des défis quotidiens va automatiquement créer de l’aventure.
Elle est à portée de main, sautons !
Comme je le disais plus haut, il y a des aventures qui se préparent davantage.
– changer de métier,
– faire un voyage au long court ,
– aller nager avec des dauphins,
– faire du bénévolat dans une organisation humanitaire dans un pays lointain (Twamming).
S’il n’y a pas de blocages psychologiques pour partir à l’aventure, il suffit d’y réfléchir, de chercher « comment faire ? » et les solutions apparaîtront. Car des personnes ont déjà vécu ce que nous voulons vivre.
Comment diminuer notre propension à vivre par procuration pour vivre davantage ! ?
D’abord, écrivez ci-dessous, à qui et à quoi avez-vous envie de dire : « zut ! ». Que n’avez-vous plus envie de tolérer ?
Zut à ne pas vivre d’une manière totalement ou à 90% écolo.
Zut au manque de confiance en soi.
Zut à la fatigue.
Zut à l’écureuil qui mange les noisettes de mon noisetier. Dans pas longtemps, je le butte ce fumier.
Zut à l’éparpillement et au fait de ne pas avancer suffisamment dans mes projets.
Bref.
Planifier des soirées différentes :
Aller voir un film au cinéma en 4DX.
Une pièce de théâtre.
Prendre un cours de cuisine.
Aller dans un restaurant où l’on mange dans le noir.
Anticiper vos vacances pour les payer moins cher et choisir une destination et des activités en lien avec vos envies les plus nécessaires.
Plutôt que de tchater, ouvrez votre répertoire, et appelez la personne qui vous plaît ou pourrait vous plaire pour parler avec lu/ellei, voire lui proposer une sortie.
Comme dit plus haut, fixer vous un défi, une chose folle à faire par jour.
Définissez une liste d’actions qui vous feront sentir fier de vous, qui vous feront sentir comme un héros (ou une héroïne).
Et le matin, dans son rituel matinal, prendre un temps pour imaginer ce que nous pourrions vivre d’excitant aujourd’hui. Qui vous allez rencontrer ? Qui allez-vous aider ? Qui allez-vous faire rire ? A qui allez-vous proposer quelque chose de saugrenu ? Dans quelle rue allez-vous passer ? Quel nouveau produit ou recette allez-vous tester ? A quel inconnu allez-vous dire bonjour et engager la conversation sans attentes ? Quel nouvel animal de compagnie allez-vous recevoir à la maison, une biche ? Un paon ? Un dromadaire ? Quel sera le titre de votre nouveau roman ? Improvisez !
Je nous rappelle que Richard Wiseman, qui a écrit : « Comment mettre la chance de votre côté ? », explique que les personnes chanceuses aiment faire des expériences nouvelles, jouer à des jeux (notamment des concours), tester des nouveaux produits, parler à des nouvelles personnes, aiment aider les autres, aiment les autres…
J’en entends certains et certaines me dire, et ils ont raison : « je n’ai pas le temps, je n’ai pas d’argent ! ».
Eh bien je réponds : « tant pis, marche ou crève ». « Si tu ne peux te payer une Rolex à 50 ans, c’est que tu as raté ta vie ». Je dirais même : « Si tu ne peux pas payer un Happy Meal à ton/ta chérie avant de la/le demander en mariage, eh bien, tu as raté ta vie. Tu peux tout suite, télécharger ton kit pour réussir ton suicide ».
Je rigole bien-sûr.
N’oublions-pas qu’une aventure est aussi inconfortable ! Ce n’est pas parce que nous y allons que nous nous sentirons tout le temps bien.
Il est normal et sain de vivre, par procuration, un certain nombre d’éléments.
Je dirais peut-être même que nous en avons besoin. Ce qui me semble discutable, c’est le canal par lequel arrivent ces éléments (émotions, idées, œuvres, spectacles…). Car depuis un demi-siècle, ce sont des médiums technologiques qui nous délivrent à foison, ces éléments.
Le piège : je peux me contenter de ces éléments, sans aller à leur source directe :
Un concert
Une pièce de théâtre
Un film au cinéma (voire cinéma en plein air avec musicien)
Voir des personnes en chair et en os
Sites internet au lieu de livres
Emotions vécues au travers d’expériences (sport, pratique artistique, voyage…) et de relations (humains, animaux, paysages, mystique existentielle (c’est-à-dire le rapport au sens, à l’origine et à la destination potentielle de la vie)) (O).
Ce qui est piégeant, c’est le caractère accessible, rapide, économique et illimité par lequel ces contenus (éléments) nous sont délivrés.
Nous nous retrouvons même avec des contenus auxquels nous n’aurions peut-être jamais été confrontés ou que nous n’aurions peut-être jamais connus. Cela induisant également des idées que nous n’aurions jamais eues (dans un sens positif, comme négatif).
Nous pouvons donc choisir ce que nous souhaitons recevoir et par quel biais.
Bonjour à vous tous, j’espère que vous allez bien.
Beaucoup de pertes de temps et d’énergies, la difficulté à réaliser des projets qui me tiennent à cœur… Voici quelques raisons essentielles qui me poussent à partager avec vous mes expériences pour vous aider à sortir, vous aussi, de la cyberdépendance.
Pourquoi j’écris ce blog ?
Comme je vous l’ai partagé dans « mon défi », j’ai été longtemps paralysé par la cyberdépendance. Je le suis toujours, mais moins qu’avant. J’ai beaucoup plus de recul me permettant d’éviter de retomber dans les mêmes travers.
J’écrirai un article pour vous aider à repérer sous vous êtes dépendant.e ou juste un peu « accroc », et quelle.s dépendances s’expriment à travers la consommation d’écrans. Pour ma part, c’est la dépendance affective par la recherche du plaisir et la fuite des inconforts (sentiment de solitude, fatigue, stress…).
Petit focus sur la dépendance affective :
Comme je le disais plus haut, une dépendance en particulier s’exprime dans ma cyberdépendance : la dépendance affective. Ci-dessous, je vous explique que cette dépendance ne se déploie pas forcément via des écrans. Mais s’exprime aussi dans la vie de tous les jours.
Miaou !
Par dépendance affective, je n’ai pas fait les études que je souhaitais (Psychologie à la Fac) car pour ma grand-mère, ça n’était pas un métier. Donc je n’ai pas été à ma place pendant des années, c’est très grave !
Il est vrai que pour la génération de mes grands-parents (né entre 1914 et 1924), le métier de psychologue était nouveau pour eux et paraissait donc certainement une voie peu fiable pour gagner de l’argent.
Dans leur esprit, allé voir un.e psychologue, un.e psychothérapeute, un sophrologie (etc…) n’était pas une chose courante comme c’est devenu le cas depuis les années ? avec l’essor de (données sociologiques)….
Je soupçonne également chez ma grand-mère (je ne lui en veux pas) une grande peur de la remise en question, ou encore de se regarder profondément. De la psychologie finalement.
Elle aurait donc surtout rejeté mon choix en m’en dissuadant très énergiquement, parce qu’elle devait s’interdire elle-même de s’auto-analyser.
L’être humain se protège de ses souffrances et de ses contradictions en refoulant (refusant de ressentir certaines de ses émotions, états, sensations) et en refusant de regarder ce qu’il se passe en soi consciemment ou inconsciemment (nous y reviendrons dans un futur article). Ce peut-être du déni.
Mais au final, c’est bien moi qui est accepté cet interdit posé par ma grand-mère. Et il a duré de très nombreuses années. (Et j’ai laissé s’échapper) des années d’épanouissement (estudantin) et professionnel en n’étant pas à ma place !J’y reviendrai dans un futur article.
Tout cela pour vous dire qu’une dépendance coûte cher !
Perte de temps (temps non utilisé pour des activités plus productives et bénéfiques).
Perte d’énergie.
Mauvais sommeil et/ou sommeil trop court.
Pertes possibles d’argent (jeux en ligne, achats compulsifs…).
Baisse de moral. Mésestime de soi. Perte de confiance en soi.
Difficultés à affronter la réalité.
Difficultés à résister à l’inconfort et aux stress.
Recherche de la facilité. Réticence aux efforts.
Perte d’agilité et de tonicité mentale : trouver ses idées, faire des liens, se rappeler, dispersion de l’attention, difficultés à se concentrer…
Moins de contacts humains, de vie sociale.
Et d’autres encore…
J’en ai souffert et j’ai cherché des solutions. Aujourd’hui, j’ai évolué par rapport à ce problème et m’en sens plus libre même s’il n’est pas totalement résolu. Je veux donc partager avec vous mon expérience.
Les principales raisons de ce blog : En écrivant sur ce sujet, je partage avec vous mes connaissances, expériences et évolutions pour que vous aussi vous puissiez vivre plus intensément et librement votre vie sans ce fléau.
Cela m’aide aussi moi-même à faire des recherches sur les causes de cette dépendance et sur les solutions pour y remédier. A améliorer encore plus les processus libérant que j’ai découverts pour vous les rendre plus accessible et que cela vous soit le plus efficace possible.
C’est aussi l’occasion pour moi de faire un mémoire de recherche en psychologie ! Petite revanche sur le destin ! Haha. Je dirai plutôt que je m’autorise enfin à pratiquer concrètement ma passion et vous verrez à quel point ma dépendance et ma cyberdépendance m’en ont empêché ! C’est donc l’occasion de mettre en œuvre ma passion.
Je crois également que ce phénomène est en train de prendre une ampleur mondiale et risque fort de croitre encore et encore avec le « progrès » technologique.
Je me sens missionné (et bien placé), pour vivifier et nous encourager à :
> Des valeurs d’humanité : à travers des échanges en chair et en os, des relations vécues dans le réel, considérer son entourage plutôt que d’être rivé sur son écran, faire une large place aux relations « humaines » plutôt que virtualisées.
> D’intelligence : utiliser et développer ses capacités plutôt que de boire sans arrêts des contenus sans réfléchir, sans prendre du recul. De ne pas ou moins lire, ni méditer…
Je ne dis pas qu’on ne peut pas développer ses facultés par l’intermédiaire d’un écran. Je dis juste qu’on peut se laisser aller à la facilité et que cela va nuire à notre développement cérébral et humain en général).
> D’expérience directe avec le réel en soi et « en dehors » de soi (ressentir, être présent à ce qui est là, être en contact avec soi-même, appréhender la réalité sans avoir besoin compulsivement d’un écran…).
Mes valeurs :
Je trouve qu’il y a mieux à faire que de passer sa nuit sur internet ou se coucher à 2, 3, 4 heures du matin ! A parler à des personnes que je ne verrai jamais et délaisser des proches, ami.es ou occasions de rencontres réelles autour de moi. De vivre par procuration (lien) ou encore me tuer au travail (bien sûr on n’a pas forcément besoin d’un écran pour cela).
Voyager dans le réel (plutôt que de voyager par l’écran, même si c’est agréable).
Vivre de vraies relations et évoluer grâce à cela (C’est plus inconfortable que des relations virtuelles, zappables à volonté ! Mais c’est certainement bien plus nourrissant).
Etre acteur de sa vie et faire des activités physiques et sensorielles (danser, ateliers d’écriture, de cuisine etc…).
N’oublions pas que nous sommes aussi un être biologique, kinesthésique, sensuel (sensations du corps, émotions, les sens) et que notre cerveau est archaïquement lié à la vue et à l’utilisation de nos mains. Nous avons évolué pendant des milliers d’années sur ce modèle (à approfondir). Se priver de sensations, de perceptions sensorielles, de contacts humains, de mouvements, de découvertes, d’aventures, de voyages REELS, ne peut être, sans conséquences.
« Les organes de la vue de l’homme ne sont pas faits pour le balayage, comme ceux de la vache par exemple, mais pour l’observation approfondie »
Passages du livre : « Atteindre l’excellence » de Robert Greene.
> Donc qu’en est-il de notre capacité d’attention quand nous défilons le mur de nos réseaux sociaux ou passons d’une fenêtre de navigation à une autre ?
« Les animaux sont bloqués dans un perpétuel présent… ils sont facilement distraits parce qu’ils ont sous leurs yeux. Lentement… nos ancêtres ont surmonté cette faiblesse inhérente à l’animal. En scrutant suffisamment n’importe quel objet, sans s’en distraire ne serait-ce que quelques secondes, ils pouvaient provisoirement se détacher de leur environnement immédiat. Les premiers hommes ont développé cette capacité à se détacher de l’immédiat et à penser : ce fût leur principal atout dans leur lutte contre les prédateurs et dans la recherche de sources de nourriture ».
Passages du livre : « Atteindre l’excellence » de Robert Greene. Voir également Richard Leakey sur la notion de notre cerveau de chasseur-cueilleur.
> Quand est-il de cette capacité à prendre du recul lorsque nous passons d’une information à une autre ? Sans réfléchir, sans vérifier la source et l’idéologie sous tendant cette information ? Sans faire l’antithèse de nos propres croyances et penchants idéologiques ?
Nous sentons-nous bien après nous être gavé d’écrans ?
Ne le faisons-nous pas pour nous fuir ? Par facilité ? Par fuite de la solitude ? Par peur d’être avec nous-même ? (Il peut être très effrayant d’être dans un silence prolongé avec soi-même, nous verrons pourquoi dans un futur article et surtout comment dépasser cela).
Je blogue donc sur ce sujet pour NOUS aider à vivre pleinement notre vie. Vivre enfin ce que nous aimerions vivre car tout est possible (avec un prix à payer pour cela).
Je peux vous assurer qu’une addiction, éteint tous les rêves, envies et aspirations… Et que lorsque vous devenez libre de votre dépendance (ou de vos dépendances), vos aspirations vont renaître et un nouveau vent va souffler, un vent intime plein de richesses et vous allez vous retrouver.
Une addiction est vorace, c’est comme un conjoint.e jaloux qui ne veut pas que vous vous adonniez à autre chose qu’à lui ! Ainsi, vous ne pouvez pas vous (réaliser). Nous ne vivons donc pas l’aventure qui consiste à se découvrir, à se dépasser, à découvrir le monde et les autres. Nous restons étriqués et malheureux.ses (voir mal-baisé.es J) dans notre univers bien restreint.
Je blogue pour nous entraider à NOUS libérer d’une emprise vorace, fatale et pernicieuse. Je ferai un article sur le fait que « la dépendance » est intelligente et à l’affût. C’est une mission de service publique !
Voilà, vous en savez un peu plus sur mes intentions, mais attention, haha, je ne vous ai pas tout dit, il reste encore beaucoup à dé-cou-vrir !
Allez un peu de sérieux dans ce monde de loufoques.
Xavier !
Image par catjie522 de Pixabay et les autres images sont libres de droit sur Canva que j’ai ensuite esthétisé.