Truc de fou ! Pour symboliser mon engagement, j’ai cassé mon smartphone par ras-le-bol !
Bonjour à toutes et à tous ! 🙂
1. Voici la description de mon défi pour stopper ma cyberdépendance qui, je l’espère, vous inspirera et vous aidera à reconnaître et peut-être à stopper ou baisser la vôtre.
Mais aussi à vous donner l’envie et à la motivation de diminuer certaines habitudes numériques nuisibles à votre bien-être et votre plein épanouissement.
VIVRE :
> Sans smartphone : j’ai à la place un téléphone simple sans internet.
> Sans télévision (chez moi) : Du coup, mes besoins audiovisuels (de nourriture artistique, de divertissements) sont remplacés par le cinéma ou encore par un match de football que je regarde chez un ami ou, mieux, dans un bar. L’écran est plus grand et c’est souvent un moment plus convivial que seul chez soi.
Entre nous, un écran de cinéma comme nouvelle TV, c’est pas mal non ? J’y passe beaucoup moins de temps et je sors davantage depuis que je n’ai plus de télévision !
> Sans ordinateur (chez moi) : je peux me connecter dans une bibliothèque ou encore dans un cybercafé. Car le besoin d’internet pour une multitude d’actions reste un besoin essentiel bien-sûr.
Bien qu’ayant accès à internet dans ces lieux, je restreins également ma navigation à :
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Passer rapidement à des conversations téléphoniques et/ou à des rendez-vous « in real life » (dans la vraie vie) avec mes ami.es et connaissances lorsque je ou ils me contactent via les réseaux sociaux. Eviter le : « Salut ça va » et autres discussions creuses. Éviter la froideur de la relation virtuelle et le côté expéditif qu’elle engendre. J’attends de mes ami.es une vraie relation et de mes connaissances une réelle envie de communiquer. Zéro faux-ami.es et connaissances anonymes sur mes comptes personnels de réseaux sociaux.
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Ne jamais m’attarder à des vidéos qui gaspillent ma concentration. Ce peut-être des vidéos que l’on me recommande, que ce soit le réseau social lui-même ou le partage d’un ami en message privé qui ne prend ni soin de me parler, ni de savoir comment je vais et, pire encore, d’introduire son partage sans savoir si cela me dérange et sans prendre en compte notre niveau de relation (dans les réseaux sociaux, il y a un mur d’actualité du profil, ce qui laisse à chacun la liberté de le consulter…). Les messages privés, c’est… privé (intime). Pas un défouloir de ses convictions personnelles. C’est comme si vous n’appelez pratiquement jamais une personne de votre répertoire. Vous l’appelez et sans presque même dire : « Bonjour », vous l’inondez de votre message urgent et conviction personnelle. N’est-ce pas du prosélytisme ? Si un ami veut me parler de quelque chose de grave, il m’appelle ou m’invite à un évènement. « Cela pourrait passer pour de l’indifférence à une information importante. Mais je préfère un véritable contact humain ou m’informer sur des médias en qui j’ai confiance (lettre de Greenpeace, magazine Kaizen…).
En procédant ainsi, je suis :
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moins vulnérable aux fakesnews, aux attaques (malware, virus) qui se glissent dans des messages privés « affectifs et bienveillants » qu’il faut partager à tous ses contacts.
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Et, je concentre mon attention sur ce qui est important de faire et de vivre quand je suis devant un écran.
Ce défi commence le 1er janvier 2020 et sera suivi pendant 1 année (et il sera, certainement bon, de conserver cette nouvelle attitude toute la vie) !
Bien évidemment, je continue de vivre !
> Je fais mes comptes, consulte mes mails (désengorge ma boite mail, c’est bon pour la planète *1), écris sur mon blog, prends des informations diverses et variées, appelle mes ami.es, accompli des démarches administratives…
2. Pourquoi un site pour stopper la cyberdépendance et ce défi ?
Je suis de la génération Y (personnes nées dans les années 80 et 90). J’ai connu les jeux vidéos et l’informatique à 17 ans où j’ai eu mon premier ordinateur personnel (afin de bien réussir mon Bac).
C’est plutôt vers mes 20 ans qu’il y a eu internet à la maison.
La génération Y a eu l’habitude de jouer aux jeux vidéos et a connu l’informatique avant l’internet. Elle a largement grandi devant la télévision *2.
A l’arrivée d’internet, je passais toutes mes soirées sur msn à tchatter ici et là avec des ami.es et autres connaissances. C’était exaltant et nouveau.
Je me souviens bien que je m’enfermais dans ma chambre après le repas, jusqu’à l’heure du coucher. Je n’échangeai plus guère avec mon frère et ma mère.
Nous avons eu, avec mon frère, une éducation où le « sans-limites » n’existait pas. Nous ne regardions jamais la télévision le soir en semaine et étions couché vers 20h30. Nous avions droit à une ou deux heures de télé vers 18h en semaine, une à deux heures en matinée le samedi, le dimanche devant le repas et assez souvent le samedi soir pour une émission phare.
Nous allions assez rarement au cinéma (quatre fois par an).
Et le temps de jeux vidéos était limité lui aussi. Ce n’est qu’à l’adolescence que chacun de nous a eu une Gameboy (ce qui était passionnant). Nous n’avons jamais eu de console qui se relie à la TV à la maison (Super Nintendo, Playstation). En revanche, c’est chez mes grands-parents que j’avais le loisir d’y jouer, car ce fût des cadeaux de noël, et cela vers le milieu de mon adolescence (certainement vers 14 ans).
Je pense que ces temps limités de TV et de jeux vidéos étaient une bonne chose et nous n’étions jamais laissés à jouer aux jeux vidéos ou à être devant la TV toute une après midi. Nous allions faire du vélo au parc ou nous jouions dehors, dans le jardin de notre immeuble.
Je n’ai jamais eu l’impression, enfant et adolescent, d’être addict à la TV ou aux jeux vidéos. Bien que je trépignais parfois (souvent ?) d’impatience d’y jouer.
Bien-sûr, je n’avais pas de smartphone car cela n’existait pas à l’époque.
Ce n’est qu’à mes 22 ans (j’en ai 36 aujourd’hui) que je me suis rendu compte que j’étais dépendant à internet.
Lorsque je suis parti de chez ma mère pour voler de mes propres ailes, j’avais évidement internet dans la colocation où je vivais à l’époque. Je passais une grande partie de mon temps libre à surfer. Des soirées entières même ! La fatigue qui en résultait et les déboires m’ont un jour décidé à jeter mon ordinateur. Je ne pouvais pas maîtriser mon usage de l’internet et j’ai préféré vivre sans, que de perdre une partie de ma vie. Je devais avoir environ 23 ans.
En 2007 (année de sortie du tout premier iPhone), j’étais très loin de vouloir m’équiper à tout prix en technologie, d’être à la pointe. J’avais (et j’ai toujours) des valeurs écolos et anti consommation. Je n’ai eu mon tout premier smartphone qu’en 2015.
Ainsi, pendant toutes ces années, entre 2007 et 2015, j’ai vécu sans smartphone, sans TV et sans internet chez moi. C’était une époque de ma vie où j’étais très impliqué dans ma spiritualité et l’écologie (bénévolat dans une AMAP, faire mon jardin, acheter des vêtements bio, manger bio, planter des arbres…). Je ne voulais pas nuire à la planète, d’aucune façon.
Début mars 2015, alors que j’étais lancé dans le marketing de réseau avec Nikken (vente de produits de bien-être en réunions) et dans l’entrepreneuriat sur internet, je me suis dit qu’il me fallait des outils modernes pour pouvoir réussir.
J’ai donc acheté un iPhone, un iPad et j’ai loué un mac book. Je ne me souvenais plus vraiment de ma difficulté à contrôler mon usage de l’internet.
Et effectivement, j’ai assez vite dérapé. Sans que cela soit suffisamment grave pour que je me résolve à nouveau à quitter tout ce « beau » monde.
En 2019, je suis même allé jusqu’à passer plusieurs nuits blanches à surfer sans arrêts ! Je ne vous raconte pas la fatigue qui en a découlé !
Si bien que j’ai décidé, à nouveau, de me passer de cet usage technologique. A domicile (pour ordi et TV) et sur moi (pas de smartphone).
3. Où je veux aller ?
La cyberdépendance m’a pris beaucoup d’énergie et de temps.
Des soirées passées seul devant un écran, ce sont aussi des occasions perdus. Du repli sur soi. Cela m’a empêché de développer mon plein potentiel et de riches relations humaines.
Je ne veux plus gaspiller mon temps, mon énergie et ma forme mentale.
Je suis à la reconquête de mon énergie et de mon temps. De mon potentiel.
Du développement de projets qui me tiennent à cœur.
Cela signifie être capable de rentrer chez moi sans avoir besoin de combler un vide intérieur par une distraction technologique.
Vivre davantage des soirées en compagnie d’autrui.
Lire et méditer davantage.
Etre plus calme et centré. En effet, le trop de temps passé sur les écrans peut me rendre agité.
Etre bien avec moi-même.
Ne plus passer six soirées par semaine devant un écran.
Passer des soirées à pratiquer mon art, plutôt que de regarder des vidéos.

4. Les succès que j’ai déjà rencontrés en vivant sans smartphone, TV et internet (à la maison) :
L’année dernière (2019) et cette année (2020), j’ai pu démarrer des projets qui me tenaient à coeur depuis un bon bout de temps :
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animer des ateliers de développement personnel
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démarrer un cours de one man show
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refaire du football
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faire des cours de fitness
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reprendre des cours de salsa…
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j’ai encore plus d’ami.es, je sors plus, médite et lis bien davantage.
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je me sens plus connecté à moi-même et j’apprends à résoudre les problèmes de ma vie que je masquais autrefois par la consommation d’écrans.
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il m’arrive de me coucher un peu plus tôt (même si cela reste toujours problématique).
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j’ai plus de présence à moi-même, je suis plus connecté à mon univers intérieur et à mes capacités psychiques (intuition, raisonnements, envies profondes refaisant surface…). Je me connais mieux car moins distrait par des informations extérieures diverses et variées.
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j’ai regagné en énergie et en temps ce qui me permet d’oser avancer dans la construction d’une vie financière solide.
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je connais plus de moments de sérénité et de paix intérieure.
5. J’ai commencé ce défi le 1er janvier 2020 à 12h15 !
Nous sommes aujourd’hui le dimanche 12 janvier 2020, voici mes impressions de ces 12 premiers jours :
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Je me sens plutôt bien et fier de moi. En effet, les longues heures passées devant l’écran nuisaient à mon énergie et donc à mon bien-être.
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J’ai failli retomber dans mes travers (on peut appeler cela : rechuter) dans mon douzième jour car j’étais fatigué et stressé.
Notes sur le 20ème jour ! :
Je me sens très fier de moi. J’ai organisé hier une soirée entre ami.es et : » Oh my God « , comme cela fait du bien ! Sans un temps fou passé devant l’écran, je peux mener à bien les projets et les activités qui me tiennent à cœur. Alors que lorsque je consomme de l’écran, je suis épuisé et fatigué.
Je dois être vigilant car je suis aussi compulsif « d’actions ». Je veux en faire beaucoup, trop. Et le souci, c’est que je me mets la pression, je me stresse et quand je suis stressé, je me sens mal. Alors j’ai envie de me relâcher dans un état de bien-être (le virtuel), qui me coûte cher à tous niveaux.
Je dois aussi apprendre à respecter mon corps et mes besoins présents plutôt que de m’imposer un programme trop ambitieux (relâcher la pression des objectifs que je me fixe).
Il faut faire le plein de repos pour être en forme et être ainsi moins susceptible de vouloir anesthésier (utiliser une source extérieur : un gâteau, un écran, une cigarette… pour ne pas sentir ce qui est douloureux) mes inconforts.
Notes sur le 26ème jour : Je frôle la rechute !
La partie « dépendante » en moi, me suggérait que consommer serait bien (consommer = aller dans ses dépendances, dans ses comportements compulsifs). Que je me sentirais bien et que j’oublierais tout. Comme par hasard, j’ai eu envie de consommer à un moment où j’étais stressé.
J’ai regardé une vidéo sur youtube à propos de Bill, un des fondateur des Alcooliques Anonymes et cela m’a énormément touché et m’a aidé.
J’ai été ému de voir que l’alcoolisme est une maladie et non une tare à se faire reprocher.
Et étonné d’apprendre que seule une puissance supérieure peut nous en sortir, ce qu’à dit du reste, Carl Gustav Jung à Bill, qui était venu le consulter en Europe !
Notes sur le 28ème jour ! : Rechute !
Je sentais que je me préparais à consommer (à rechuter).
J’ai donc appeler un ami pour baisser ma pression intérieure. Je suis aller à une réunion AA (ces réunions m’aident à réussir à sortir de la cyberdépendance) et à nouveau, je n’avais plus envie de consommer.
Puis je suis allé me récompenser d’être resté libre, en m’achetant un très bon livre sur l’identification des points forts, que je vous recommande du reste (strenghfinder *3).
Mais j’étais compulsif dans ma façon de travailler sur l’ordinateur dans le cybercafé, après cet achat. Ce qui n’est pas bon.
Et j’ai perdu la maîtrise de moi-même assez rapidement en désirant consommer, ce que j’ai fait.
Le lendemain et le surlendemain, j’ai à nouveau consommé.
Plus je consomme, plus j’ai envie de consommer.
L’inverse est vrai aussi ! Heureusement.



Aujourd’hui, dimanche 2 février 2020, je suis dans mon troisième jour sans smartphone, internet ni TV chez moi. Je me sens très bien et je vis mes rêves !
En effet, j’ai fait ce matin un tournoi de football (activité que je n’ai pu faire pendant longtemps à cause de problèmes articulaires importants pendant presque 10 ans !).
Puis mon cours habituel de « stand-up ».
Je me sens si fier de moi de faire des activités qui me nourrissent !
*1 : En parlant de laisser la planète respirer en effaçant ses mails inutiles,
il faut savoir que tout contenu est inscrit sur un serveur.
Ce serveur est alimenté en énergie pour fonctionner.
L’énergie utilisée n’est pas forcement saine pour les êtres vivants.
Connaissiez-vous l’entreprise Posteo, qui propose une boite email « verte » ?
C’est-à-dire que l’énergie utilisée est dite renouvelable ou propre. J’y suis inscris et en suis satisfait : https://posteo.de/fr
*2 : Données résumées de Wikipédia sur la génération Y : https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9n%C3%A9ration_Y
*3 : « Découvrez vos points forts tome 2 ». Avec le test du Strenghfinder (celui qui trouve vos forces) : https://frama.link/PS4e1jbZ
C’est très courageux de ta part de raconter en détail ta cyberdépendance, car à différente échelles bien sur, bcp d’entre nous passons trop de temps sur les écrans car au final le contenu est illimité ! Et à mon humble avis, tu as eu la chance d’avoir une maman qui surveillait votre consommation d’écran à toi et ton frère, c’est super ça !
Merci de ton commentaire.
J’écris sur ce problème car il m’a empêché à un haut niveau de me réaliser, à un haut niveau.
Alors GO now, Go !